A lire impérativement avant d’entrer dans notre jeu

Gangbang est un mot pleins de clichés ! Pour le commun des mortels, cette pratique reste synonyme de viol collectif (gang rape), mais c’est oublier un « détail » essentiel : les vraies pratiquantes sont consentantes et demandeuses ! En revanche, il est clair que tout le monde n’est pas fait pour cette forme de sexualité extrême, et qu’il faut sérieusement y penser avant de se lancer : rien de pire que de se forcer – ou forcer sa partenaire – pour faire « comme dans les pornos ». A l’inverse, quand l’envie est là, un gangbang vécu dans les bonnes conditions et avec les bons partenaires, ça devient carrément jubilatoire : jouir et faire jouir sans retenue, assouvir ses fantasmes hardcore… what else ? On l’aura compris : ce que l’on propose ici reste et restera une sexualité de niche. Pour y communier, ses pratiquant.e.s doivent assumer une libido hors normes et l’envie de la mettre en pratique dans un esprit de célébration de la jouissance et du vice. 

Chez moi, le gangbang c’est un L.O.B., acronyme de Love On the Bites. Tiré de la chanson sulfureuse de S. Gainsbourg « Love on the beat » (je joue sur le mot beat…) où l’on entend une femme jouir comme jamais, c’est ainsi que j’annonce mes évènements. Le dimanche, L.O.B. devient S.O.B. (« S » pour Sunday) : même concept, mais le lieu des SOB est souvent le même : UN PETIT CABARET EROTIQUE en plein centre de Paris (2e arr.) privatisé le dimanche après-midi ou soir (fin des « opérations » avant minuit).   

Et ça se passe comment ?

Concrètement, chaque L.O.B. est une expérience unique (les lieux, les partenaires, les envies changent) qui se déroule selon un procès qui se répète avec des variantes. En voici le déroulé classique : 

Après avoir fixé une date avec la femme ou le couple qui m’a sollicité, je m’occupe de recruter les hommes (tous dans mes contacts) et une ou deux-trois autres femmes au diapason au plan physique que sexuel. Le ratio moyen est de 3/4 hommes par femme, mais ça peut vite monter selon les envies. Il m’arrive aussi d’organiser pour une seule femme, mais je ne fais rien à moins de 5 hommes.

Pour mes LOB et SOB, je privatise des espaces en plein accord avec leur propriétaire. Appartement de standing, loft, cabaret érotique, lieu atypique : j’ai plusieurs adresses dans Paris intra muros qui me permettent de m’adapter aux demandes et au nombre de convives. 

Le jour J, les couples et les hommes arrivent séparément, et ne se voient pas avant le début de l’action : les couples font connaissance autour d'une coupe, les femmes se découvrent et imaginent comment lancer les "(d)ébats". Les hommes prennent un verre à leur tour (ils arrivent une petite heure avant ou après les femmes) en attendant que les femmes soient prêtes ; la tension sexuelle est au maximum quand elles font leur entrée. 

Evidemment, tout ceci peut être SCENARISE : par exemple, les femmes peuvent être déjà installées pour être « prêtes à baiser » dès l’entrée en scène des hommes, ou bien être exhibées et nous gratifier d’un show lesbien avant d’aller s’occuper des hommes, les hommes peuvent avoir les yeux bandés en se tenant nus debout et faire sucer à volonté par les femmes etc… Je peux aussi proposer un thème ou réaliser l’envie plus ciblée d’une femme ou d’un couple (abattage hard, bukkake final, sodo only etc…).

Casting 

Dès le début, je me suis fixé UNE EXIGENCE DE QUALITE SUR LE CASTING. Pour moi, c’est l’une des clefs d’un événement réussi et je n’ai jamais voulu tomber dans la facilité pour faire le plein. Toujours à l’écoute des envies des femmes, je mets un point d’honneur à rassembler des libertin.e.s bien dans leur peau, et physiquement homogènes, mais surtout au diapason de leurs envies et de leurs pratiques sexuelles. SI LE PHYSIQUE COMPTE, L’ESPRIT PRIME : voilà mon credo… et je suis intraitable sur ce point ! Afin de ne laisser planer aucune ambiguïté, je fais lire ma CHARTE DES LOB à chaque nouveau venu, homme, femme ou couple.

P.A.F. aka Participation Aux Frais

Organiser une soirée, ça a un coût et ça prend du temps (essayez pour voir !). Mes LOB/SOB sont donc payants pour couvrir les frais et dédommager le temps dédié à l’organisation. La paf n’est pas fixe mais varie selon les lieux, le nombre de participants, les diverses prestations. Cette activité est déclarée et je paye mes taxes (j’ai un n° siret). Faut-il préciser que les femmes participantes ne SONT JAMAIS REMUNEREES et qu’elles viennent uniquement à mes LOB/SOB par et pour le plaisir !

 En somme :

N’entre pas qui veut à mes LOB et SOB ! Et cela vaut aussi bien pour les hommes que les femmes et les couples ! Fort déjà d’un réseau d’une centaine de couples et femmes et autant d’hommes seuls, je me réserve toujours le droit de valider ou d’invalider chaque nouvelle candidature. Certes, cela ne me facilite pas la tâche, mais j’ai la satisfaction d’aller dans le sens de ce que mes invités attendent de moi en tant qu’organisateur, et de mes valeurs en tant que libertin.